Apprend à vivre ! (Yaoi, Dir en Grey, The Gazette, Alice nine et d'autres)

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Allongé sur son lit, Shou ouvrit les yeux faiblement, respirant l’air frais que donnait la pièce. La porte de la chambre s’ouvrit sur Nao qui arborait un franc sourire à son vis-à-vis. Le plus jeune s’assit entre les couvertures alors que l’autre s’asseyait sur le bord.

- tu t’es endormis sur moi alors je t’ai emmené dans ton lit.
- je suis vraiment …
- non ne t’inquiètes pas va.

Nao ouvrit les bras, mimant une demande muette d’y venir, ce qui ne tarda pas à se faire. Les mains de Shou plaquaient contre le torse de Nao, s’embrassant tout deux. Un baiser qui s’enflammait bien malgré eux. A la lueur juste présente de la lune, Nao fit allonger Shou sur le lit ayant perdu ses draps. Le plus âgé surplombant l’autre. Le souffle court, des cheveux chatouillant son visage rougi, Shou regardait les yeux de son amant s’embraser. Sa main passa sur la joue brûlante de Nao qui souriait faiblement, tout en soufflant sur les lèvres de l’uke. Sans un seul mot échangé, Shou descendit sa main, passant le menton, le cou, les clavicules saillantes, mais le chemin tendre s’arrêta là, avant que cette main descende jusqu’au premier bouton, puis le suivant, découvrant ainsi le torse de son amant de sa chemise. Chaque pend de la chemise tombant sur le corps de Shou, leur de corps étant collés. Leurs lèvres se retrouvèrent une nouvelle fois, plus brutalement, plus fougueusement, un baiser montrant les actes à venir. Les mains de Shou explorant le corps de l’autre, une peau douce et blanche. Nao enleva sa chemise, arrêtant ainsi leur baiser qu’ils reprirent dès la disparition du bout de tissu. Les mains de Shou exploraient toujours le torse halé au dessus de lui, passant dans le dos, sur le ventre, les épaules maigres. Quant à Nao, il s’attela à enlever le tee-shirt du plus jeune, rompant une nouvelle fois leur baiser, qui cette fois ne reprit pas. Nao en décida autrement, descendant de plus en plus bas avec des myriades de baiser enflammé qui faisait soupirer Shou d’un sentiment d’aise encore jamais connu de part sa virginité. Nao découvrait bien heureux le corps offert sous lui, laissant ses mains débouter le pantalon qui se retrouva vite au sol, puis enleva rapidement le siens, pour ne pas faire attendre son amant impatient. Une image magnifique s’offrait à lui grâce à la lumière claire de la lune. Shou les yeux fermés, les joues rougis tout comme ses lèvres trop sollicitées, portant plus que son boxer suffisamment mit en valeur par la bosse qui se formait sous le tissus fin. Il se remit sur le corps de son amant qui avait élargit l’espace entre ses jambes laissant ainsi plus de place au plus âgé. Ce dernier souffla sur le visage de Shou qui ouvrit les yeux, une demande muette d’aller plus loin. Nao reprit sa découverte, longeant le torse de ses baisers et morsures, qui faisaient trembler le corps soumis. Mais s’arrêta à la barrière du dernier tissu. Soufflant sur la déformation importante produite par Shou en dessous. Sans enlever le boxer noir, Nao remonta d’un coup, collant son torse contre celui de son aimé. Un sourire fleurit sur ses lèvres, alors qu’il plaquait brusquement sa main sur la déformation du boxer promulguant un plaisir infini à Shou qui attrapa le drap de ses mains, rejetant sa tête en arrière, les yeux fermés. Nao arrêta son massage entreprenant après quelques minutes, jugeant son amant près, il retira le dernier tissu présent, dévoilant un membre fièrement dressé. Shou se mit à gémir, suppliant son amant de d’aller plus vite. Son cœur battait trop vite, il découvrait cet acte pour la première fois, perdu et pressé dans connaître toujours plus, mais ayant quand même une crainte enfouit en lui. Nao se remit à la tache, épousant de ses lèvres les courbes des cuisses de son amant, sans toucher le but précis. Regardant une dernière fois son amant totalement offert, il décida d’aller plus loin, épousant cette fois le membre dressé de ses lèvres, arrachant un cri de plaisir à l’autre. Entamant un geste répétitif de plus en plus rapide, faisant trembler, gémir ou crier Shou d’un plaisir qu’il découvrait, jusqu’à se relâcher dans un dernier gémissement. Le souffle coupé, descendant peu à peu des limbes du plaisir, il vit Nao finir de se déshabiller, ce qu’il craignait le plus aller arriver. Shou regarda son amant se remettre sur lui, collant son plaisir à celui de Shou qui reprenait doucement. Le plus âgé passa sa main dans les cheveux de son amant, caressant sa joue, et embrassant sa tempe, il murmura des mots tendres pour le détendre. Un moment crispé, Shou sentit une intrusion gênante se faire dans son bas ventre. Au bout de quelques secondes, il s’habitua, sentant cette intrusion bouger en lui. L’intrusion se refit douloureuse quand Nao mit un deuxième doigt. Nao l’embrassa doucement, tout en les retirant, il se plaça mieux entre les jambes porcelaine de Shou. Toujours en l’embrassant, il entra doucement dans l’intimité du plus jeune qui cria de douleur malgré lui.

- ça…ça…fait mal Nao
- je suis désolé koibito

Attendant encore un peu, Shou finit par s’habituer à cette douleur, il attrapa le corps de son amant, les collant tout les deux, l’entourant fortement de ses bras. Et lui souffla dans les tempes pour qu’il puisse commencer. Commença alors une danse langoureuse où Shou oubliait peu à peu la douleur qui lui tiraillait le bas ventre, pour penser au plaisir que les coups de butoirs de Nao lui procuraient. Nao finit par trouver le point sensible, faisant se cambrer violement Shou qui gémissait tout en cherchant leurs bouches pour un baiser plus que sensuel. Tout deux sentaient la fin arriver, perdus dans les limbes d’un plaisir infini, ils s’engouffrèrent dans un cri commun du prénom de l’autre dans ce plaisir, connu pour l’un, enfin découvert pour l’autre. Se retirant de Shou, Nao s’écroula à ses cotés, le prenant dans ses bras, la tête du plus jeune callé sur son torse qui sortait doucement de ce bonheur avant de s’endormir, après un dernier je t’aime.*


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- Daisuke, va lui dire, enfin tu vois bien comment ça tourne cette histoire.

Shinya venait d’arriver dans la chambre où Daisuke tournait en rond, comme un lion en cage, fulminant contre Toshimasa.

- je n’y crois pas, il n’a tout de même pas osé, quel…

Shinya venait de passer sa pire journée, Toshimasa l’avait d’abord pris seul à seul dans un coin de couloir, loin des gens.


Flash back.

- Shinya, tu sais que tu es tentant comme ça…

Toshimasa colla son corps à celui tremblant de Shinya, qui ne rêvait qu’une chose disparaître. Toshimasa approcha sa bouche de la tempe du plus petit, léchant allègrement cet endroit tout en murmurant.

- tu es ban/**

Toshimasa ne pu finir sa phrase, en effet, Shinya venait de lui promulguer un coup brutal dans les partis intimes avant de partir en courant.


Deux heures après, durant les douches, restant dans les derniers, Shinya avait attendu que Toshimasa soit partit pour enlever ses vêtements et courir sous la douche. Mais à peine avait-il ouvert l’eau qu’un rire se fit entendre. Se retournant vivement, il vit la porte de sa douche s’ouvrir dans un grand fracas, et il s’empressa de cacher son intimité de l’œil pervers de Toshimasa. Mais il ne s’attendait pas à ça, Toshimasa tenait son sac de sport dans la main avec ses vêtements, d’un pas félin, il s’approcha de Shinya.

- tu n’aurais pas du tout à l’heure. On ne sait jamais ce qui peut arriver ici nan ?

Et pour appuyer ses dires, il balança sous le jet de la douche toutes les affaires de Shinya, qui en prit quelque uns dans le visage.


Ensuite, après avoir attendu que le sèche-mains sèche ses vêtements et son sac, il arriva en retard au cours suivant. Ayant subis une bref réprimande de Murai-sensei, il partit s’asseoir sous l’œil interrogatif de Daisuke. Cherchant dans son casier son livre de maths, il jugea suspect le sourire de Toshimasa en son égard. En effet en sortant son livre, il poussa un cri de surprise, tout ses livres aux complet étaient déchiré, et portaient des insultes. Les larmes aux yeux, il regarda la classe qui le regardait, tous surpris sauf un. On se demande bien qui !

- il y a un problème Terashi ?

Regardant Murai sensei, il dénia de la tête avant de sortir en courant de la salle de classe, sous l’interrogation de tous. Même Toshimasa qui se tassa sur sa chaise, l’air mal.

Fin flash back


- Et oui une magnifique journée remplie d’amour, si tu te décide pas Daisuke, soit je tue ton amoureux de toujours dans d’atroce souffrance.
- Quoi ?

Daisuke le regardait éberlué, plutôt choqué de la phrase de Shinya qui lui semblait presque incapable de toucher une mouche.

- bon c’est un peu gros là, mais je vais faire en fonction à ce qu’il le sache. Ou alors je le viole.
- Quoi ?
- tu aurais du voir ta tête.

Shinya rigola vivement, une première depuis sa venue. Mais il s’arrêta rapidement, reprenant son sérieux.

- j’en ai marre d’être le gars qu’on martyrise car ça fait rire, et puis il y a pas que moi que tu aidera, mais aussi les deux clans, si tu dis à Toshiya que tu l’aimes et que tu le prend dans un coin, il sera sûrement capable d’avaler sa fierté et ainsi, il n’y aura plus de clans.
- je sais…mais attend, c’est la première fois que tu parles autant, je suis fier de toi.
- abruti.

Shinya finit par sortir de la chambre, mais à peine sortit qu’il se heurta au torse d’un grand brun qui le prit immédiatement dans ses bras le faisant rougir, l’emmenant sur le toit, pour un moment d’intimité.

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- tu vas où ?

Reita regardait étrangement Uruha qui tenait plusieurs livres dans ses mains et qui s’apprêtait à sortir de la chambre.

- Ruki m’a demandé de lui expliquer les sciences.
- quoi ? Mais il est meilleur que toi en science.

Uruha haussa les épaules et sortit de la chambre, sous l’incompréhension de Reita. Regarda une dernière fois sa porte, il prit son courage à deux mains. Kyô allait être là aussi vu que les jumeaux partagés leur chambre. Arrivé enfin devant la chambre numéro 13, un chiffre qui lui faisait froid dans le dos, il toqua trois coups à la porte de cèdre close. Des pas se firent entendre, puis la porte s’ouvrit sur un ange d’après la furie blonde.

- Uruha ? Ben entre.

Uruha ne se fit pas prier, après que Kyô se soit poussé pour le laisser entrer. Restant debout, il suivit du regard un Kyô habillait de façon étrange, il ne portait q’un long tee-shirt qui lui arrivait au genoux, de couleur blanc ce qui permettait à Uruha de reprendre sa respiration, enfin presque, Kyô portait bien un boxer. Kyô partit se rasseoir, sur le lit, regardant timidement le grand blond. Ce dernier répondit à la question muette de Kyô.

- Ruki m’a demandé de…de…venir…enfin…l’aider…pour les sc.…sciences.
- étrange, il vient juste de partir !
- hein ? Mais pourtant il m’a dit 19h00

Uruha semblait gêné d’être en la présence du frère de Ruki. Kyô releva la tête vers Uruha qui tremblait sur place.

- tu peux l’attendre ici si tu veux.
- oui, oui !

Uruha prit son courage à deux mains une nouvelle fois et s’approcha du lit de Kyô, si asseyant sur le bord.

- c’est toi qui as fait ça ?
- oui

Kyô affichait un grand sourire, rare mais franche sous le regard éberlué d’Uruha qui admirait le chef d’œuvre de Kyô. Un magnifique dessin en noir et blanc, représentant un village endormit, avec un enfant accroupit dans un coin replié sur lui-même.

- tu en fais d’autres ?
- oui
- c’est vrai ! Je peux les voir ?
- heu…

Kyô avait le cœur qui battait à tout rompre, la jolie furie blonde lui faisait les yeux doux pour pouvoir regarder les dessins de celui qu’il aimait et qui l’ignorait.

- si tu veux.
- youpi merci !

Affichant un grand sourire, Uruha attrapa le carnet que Kyô lui tendait en main propre. Un carnet noir, où plusieurs feuilles sortait de ci et de là. Il regardait amoureusement le visage d’Uruha qui changeait d’expression à chaque dessins, s’exclamant par des « magnifique », « tu es vraiment doué », il est vraiment superbe celui là ». Mais le visage d’Uruha se stoppa net dans ses expressions, la bouche grande ouverte, Kyô compris vite pourquoi. Il s’approcha et regarda le dessin, ses doutes étaient bien fondés. Un dessin d’Uruha. Un portrait d’Uruha. Un visage d’ange, souligné par des yeux pétillant, si réel qu’Uruha pu se sentir repoussant face à ce dessin. Sortant de ses rêves, il releva la tête, Kyô s’était rapproché de lui pour voir le dessin. Kyô releva la tête lui aussi, remarquant qu’Uruha avait les larmes aux yeux.

- pourquoi tu pleures ?

Uruha baissa les yeux sur le dessin, l’admirant une nouvelle fois avant de relever la tête et de déclarer le cœur battant.

- il…il…il est…est vraiment…magnifique.

Quelques larmes coulaient à présent sur ses joues rosies par l’émotion. Tout deux rebaissèrent la tête sur le dessin. Kyô fut le premier à reparler, regardant fixement Uruha.

- pas autant que toi…

Même si cela n’était qu’un murmure, Uruha l’entendit, tel un secret. Un doux et tendre secret qu’on veut garder que pour soit. Uruha se mit à pleurer encore plus, un de ses larmes s’écrasa sur le dessin. D’un revers de manche, il essuya ses yeux, murmurant un faible désolé. Il se décida enfin à relever la tête, regardant fixement Kyô qui lui aussi le regardait.

- toi aussi tu es magnifique.

Uruha se mit à rougir de sa propre réplique dédiée à celui qui avait ouvert en grand la bouche, étonné de cet aveu.

- tu…tu…tu le pense vraiment ?

Tout deux se regardaient fixement, un attendant une simple réponse pour se jeter à l’eau et l’autre se demandant si s’y jeter serait bien. Uruha simplifia simplement par un hochement de te tête avant de regarder ailleurs. D’un geste brusque, Kyô sauta presque sur Uruha qui se retrouva cloué au lit par les mains de Kyô qui le regardait en larmes. Et qui commença à le secouer par les épaules

- NE LE DIS PAS SI TU NE LE PENSES PAS !

Uruha resta choqué et inerte durant quelques secondes, regardant le visage de l’ange qui pleurait.

- je le pense Kyô, tu es magnifique.
- Tais-toi !

Kyô resserra sa prise sur les épaules frêle d’Uruha. Ce dernier perdu dans ses pensées, remonta ses mains, les mettant sur les poignets de Kyô, les tirant d’un coup. Surpris, Kyô tomba sur le torse d’Uruha, chacun sentant le cœur de l’autre battre à toute vitesse. Leurs visages si proches. Uruha plaça son bras sur le dos de Kyô l’empêchant de bouger ou de partir. De son autre main, il essaye le visage de Kyô de ses larmes. Leurs visages se faisaient de plus en plus proches. Sentant chacun le souffle de l’autre sur leurs lèvres. Se rapprocha de plus en plus, la peur de faire le premier pas. Mais Kyô le fit, touchant enfin les lèvres d’Uruha. Un baiser timide, chacun ne sachant guère où placer leurs mains timides. Uruha fut le premier à demander le passage être les lèvres de Kyô, qui les entrouvris. Commençant un combat où aucun vainqueur n’existe. Kyô remonta sa main sur le visage d’Uruha, la menant dans ses cheveux, où elle se perdue. Quant à Uruha, il caressait le dos de Kyô. De son autre main, il cherchait leur inoccupé de Kyô, qu’il trouva vite pour entrelacer leurs doigts. [/color]

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- qu'est-ce que tu fais ?
- j'écris un poème.

Le plus petit soupire puis s'installe aux cotés de l'autre blond bandé.

- tu as fais là tu ne crois pas ?
- tu sais je crois pas que ça les dérange tant que ça.

Un silence s'installe entre eux deux.

- je peux dormir dans le lit d'Uruha se soir ?

Le bandé hausse un sourcil, puis hoche la tête.

- autant les laisser le plus possible tranquille.
- oui

Reita se leva prenant son cahier, puis tandis la main vers Ruki qui l'attrapa en souriant.

- tu as pris des affaires ?
- je n'ai pas pensé à ça désolé.
- pff

Souriant tout les deux, ils se dirigèrent vers la chambre de Reita.

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POV Shinya

J'attrape mon manga et m'allonge sur mon lit, enfin tranquille. Daisuke est partit à la recherche de Toshiya pour lui parler. Je serais enfin tranquille. Quand j'y pense, je n'ai presque pas vu Aoi de la journée. Il me manque tout de même. Mais là question que ma posé Uruha me fait encore rougir. Je me demande si Aoi à autant envie que ça de le faire. Mais en même temps Uruha m'a expliqué que dans un couple, cet acte y tenait pour beaucoup.

- Shin ?!
- haaaaa !

Je lâche mon livre qui vole, le pauvre. Aoi m'a surpris. Je me lève et lui ouvre la porte. Un sourire se dessine sur ses lèvres. Il entre dans la chambre. Alors que je m'apprête à retourner dans mon lit, il m'attrape par les hanches et me colle contre lui. Surpris, je ne réagis pas vraiment.

- tu m'as manqué

Je me retourne dans ses bras alors qu'il prend mes lèvres en un baiser chaste que j'approfondis. Je sens ses mains se balader sur mon corps. Je découvre de nouvelle sensation qui m'électrise. Il commence à dévorer mon cou, je tremble. Je ne comprend pas ce que je ressens, c'est nouveau pour moi tout ça. Ses mains caressent mon dos, mon ventre mais je n'ose pas bouger. J'ai peur de faire un geste mal placé. Je sens mon bas ventre brûler. Lentement, il soulève mon tee-shirt. Je le repousse puis je remets mon tee-shirt, je suis plus que gêné. Je m'assois sur mon lit, contre le lit et prend ma tête dans mes mains. Je suis excité pour la première fois de ma vie. Je ne sais pas quoi faire. Je sens la main fraîche d'Aoi se poser sur ma joue, il me la relève et essuie mes quelques larmes avant de souder mes lèvres aux siennes. Il m'allonge lentement sur le lit, me surplombant. Ses mains caresse son torse où mon haut s'est relevé, puis elles descendent encore plus bas puis effleure mon érection. J'arrête le baiser, une sensation étrange m'envahit, un sentiment de bien être alors qu'il repasse sa main plusieurs fois. Je bascule ma tête en arrière et commence à gémir. Tant de nouvelles sensations. Tout ça est nouveau mais je savoure. Il m'embrasse et me mords les lèvres. Ses mains enlèvent mon pantalon et mon boxer en même temps. Je me met à rougir, gêné d'être nu fasse à lui. Mais sa main caressant la courbure de mes cuisses me fait oublier ce problème. Ses lèvres descendent, ses mains caressent l'intérieur de mes cuisses. Je soupire d'aise et me cambre légèrement quand je sens son souffle chaud, au dessus de mon membre ériger. J'en perdrai la tête. Je gémis et me cambre plus franchement quand je sens sa langue parcourir la longueur de ma virilité. Il recommence son geste à plusieurs reprise avant de maintenir mes hanches contre le matelas et je me prendre en bouche. Je me cache le visage de mes mains, me mordant la paume de ma main, mais parfois je dois gémir, ma respiration est chaotique. Je n'ai jamais connu ça. Ses mouvements s'accélèrent, ses mains parcourent mes cuisses. Je ne tiendrai plus longtemps. Un dernier mouvement et je me cambre violement et souffle son prénom d'une voix suave. Perdu dans les limbes inconnus, je sens qu'on me rhabille. Sa main fraîche caresse ma joue brûlante, me ramenant à la réalité.

- Shinya ?

Sa voix, mon dieu, quel est sensuel. Il m'embrasse, puis s'allonge à mes cotés, nous couvrant de ma couverture. On se fera sûrement engueulé pour avoir dormit ensemble mais je m'en contrefiche. Je profite de l'avoir près de moi.

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Saga avançait dans le couloir en soupirant. Surveillant dans les dortoirs n'était pas de tout repos surtout quand on entend des bruits étrange en passant devant la chambre numéro 17. En faite, Saga cherchait son frère qui semblait disparu de la surface de la planète. En allant le chercher dans sa chambre, il n'y avait personne. En même temps, à cette heure si, beaucoup d'élèves prenaient leur douche. En tournant dans le couloir, il s'arrêta, le cœur battant comme une jeune lycéenne. Sa voix se faisait entendre. Il rigolait. Mais Saga ne pouvait pas lui parler, non, il ne pouvait pas, il était élève et lui un surveillant qui se ferait passer pour un pervers. Mais malgré tout, il voulait voir son sourire, entendre sa voix rien que pour lui. Il chercha un prétexte, et trouva un bon, il était dans la même classe que son frère. Il s'avança dans le couloir, face à la chambre numéro 19, Saga le vit mais seul, apparemment l'autre était partit. Le plus jeune révéla la tête, ses joues s'empourprèrent quand il reconnu Saga.

- sensei ?

Saga lui sourit tout en essayant d'être le plus crédible possible. Maintenant tout deux face à l'autre.

- Hiroto, tu n'aurais pas vu Uruha par hasard ?

Les yeux du plus jeune fixait le l'autre, il semblait déçu, ayant pensé un court instant qu'il venait pour lui, par pour autre chose. Mais en même temps pourquoi un homme aussi beau que Saga viendrait le voir lui, simple élève de deuxième année, il était juste un camarade d'Uruha. Blessé, il ne répondit pas, baissant la tête.

-Hiroto, ça va ?
- je ne sais pas où il est.

Il avait parlé d'un ton froid, puis partit dans sa chambre sous le regard médusé de Saga qui se demandait ce qu'il avait fait de mal à cet instant.

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Daisuke commençait à s'énerver, aucune trace de Toshiya dans les environ. Il ne lui restait plus que les douches à vérifier. Passant à coté de nombreux élèves qui en sortaient dans le voir, il entra dans les vestiaires. Il parcouru rapidement les différentes rangé et s'arrêta en voyant Toshiya qui posait ses affaires dans une case, une simple serviette autour de la taille.

- Totchi !

Ce dernier sursauta, ayant faillit faire tomber sa serviette. Il regarda Daisuke, qui avançait vers lui. Son cœur battait, et si...non, il faudrait être fou pour croire ça.

- je voudrai te parler.

Face à face, Toshiya hocha la tête, attendant qu'il parle avec une pointe d'espoir malgré lui.

- je voudrai que tu arrêtes de persécuter Shinya.

Toshiya vit rouge, il en voulait à Shinya de le lui prendre.

- vas te faire foutre Die !

Sous le regard médusé de Daisuke, Toshiya partit vers les douches. Sans aucune pudeur, il enleva sa serviette devant Die. Les douches étaient individuel et avaient toutes une petite porte. Mais là, il avait laissé la porte ouverte, dos à Daisuke, il alluma le jet d'eau, basculant la tête en arrière. Daisuke examiné d'un œil désireux les courbures de Toshiya sans que ce dernier ne le remarque. Il regarde à gauche puis à droite, voyant personne, il enleva son haut, son pantalon, et son boxer. Et se dirigea vers la cabine de douche. En entendant la porte de sa douche se fermer, Toshiya se retourna, mais ne pensait pas trouver ce spectacle. Daisuke adossé contre la porte, nu comme le jour de sa naissance. Sans laisser le temps à Toshiya le temps de comprendre, il le plaqua contre la paroi froide de la douche, collant leur deux corps. Le roux passa sa main sur la joue de l'autre tout en avançant son visage. Toshiya rapprocha le sien aussi, goûtant pour la première fois d'une longue lignée les lèvres de son amant. Tout se passa très vite, les baisers affluaient, tout comme la découverte de l'autre, dont tout les sens étaient en éveil. Les jambes de Toshiya autour de sa taille, Daisuke pénétra enfin son aimé. Ce dernier gémissait sentant son amant se mouvoir en lui tout en goûtant son cou ou ses lèvres.

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Ruki arriva en courant dans la chambre de Reita, les joues rouges. Reita releva la tête et regarda surpris Ruki qui était rouge comme une tomate.

- Qu'est ce qui t'arrives ?

Reita posa son carnet de poésies et s'approcha de Ruki qui reprenait sa respiration.

- tu sais...j'ai...été...chercher...mon bracelet...dans les vestiaires...ET PUIS...et puis

Reita sourit tout en aidant Ruki à s'asseoir.

- et puis ?
- j'ai entendu...Daisuke...et Toshiya...faire des choses...

Ruki rougit encore plus en cachant sa tête dans ses mains. Reita avait de rigoler. En même temps, plus d'embrouille avec Toshiya si maintenant, il était avec Daisuke. Après que Ruki se soit calmé, Reita s'allongea sur son lit, fixant son plafond. Ruki quant à lui fixait Reita, quelque peu ennuyé. Reita se tourna vers lui.

- tu veux quelque chose ?
- heu...non rien !

Reita se redressa, fixant son ami qui regardait ailleurs mais étant toujours debout. Un sourire se dessina sur les lèvres de Reita, perdant son coté romantique poète.

- mais allez dit Ruki !

Insistant sur la dernière syllabe, Reita faisait des yeux de chibi se qui fit craquer Ruki trop rapidement.

- je...enfin...j'ai jamais dormit dans cette chambre...et...
- oui tu peux venir.

Ruki rougit violement en regardant la main de Reita qui tapotait la place à ses cotés. D'un pas mal assuré, il s'avança vers le plus grand. Reita ouvrit en grand les bras où se logea Ruki rougissant comme jamais, cachant son visage dans le cou de l'autre qui souriait tout en fermant les yeux, sentant le sommeil arriver petit à petit. Ouvrant les yeux, il vit Ruki allonger contre lui, la tête posé sur son épaule, un bras le traversant. Pensant que le petit dormait, il lui caressa les cheveux puis l'embrassant à cet endroit.

- je t'aime, dors bien.

Mais le plus petit ne dormait pas, mais il ne le montra pas, préférant faire comme si il dormait. Il n'était pas encore totalement sur de ses sentiments et ne voulait pas faire de bêtises. Alors il garda ses yeux fermés et s'endormit rapidement.